La rupture sarkozyste : on change les autocollants sur les véhicules de police

Publié le par Le chafouin

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Détendons-nous. Evadons-nous quelques minutes de ces satanées législatives, oublions pour un temps ce simulacre de démocratie. Adoptons un ton léger, prenons la voix flûtée. Et voici donc, en exclusivité mondiale et interplanétaire, le nouveau look des véhicules de police! Enorme scoop, information de toute première catégorie. Voilà qui va faire mal. Apparemment, Nicolas Sarkozy applique ses promesses de rupture à la lettre. Du passé faisons table rase. Allez zou. Vous vous rendez compte, les anciennes stickers dataient des années 80! Vingt ans d'histoire rayées d'une signature, au bas d'un décret intitulé "changement d'autocollants de la police nationale". Quel déchirement. Et pas un mot au 20 heures, messieurs-dames. Quelle tragédie. Quel chagrin.
D'autant qu'il y a un vice caché là-dedans, que vous avez peut-être déjà décelé, vous que je présume attentifs et dotés d'un brin de jugeotte. Il y a un couac, un hic, un blème, un gros pépin. Observez bien le capot avant de ce bioutifoule véhicule. L'ennui, c'est que l'ingénieur en charge de cet audacieux projet a omis un détail crucial. Oublié d'inscrire les lettres "police nationale" à l'envers. Erreur fatale : quand derrière vous, au feu, un gyro se déclenchera et que vous jeterez un regard négligent dans votre rétro, vous ne pourrez que rigoler à la vue de ce fourgon "ecilop elanoitan". Vous passerez votre chemin, ouais. Et voilà comment la rupture mal embouchée conduit tout droit au délit de fuite...

Publié dans Chafouinage

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S
Ce sont des codes que j'ai connu il y a vingt cinq ans...Je ne les sens pas avoir disparus.La possesion d'un moteur puissant, voiture, mobylette, moto, était souvent garant d'une marque de respect chez les autres. Je ne me voile pas la face, un cliché est un cliché. On peut le ranger dans un tiroir, si l'on ne veut plus le voir.Je n'ai jamais vécu dans une cité, mais mais amis en était en grande partie. et déjà, on customisait nos vélos...  pour le plaisir, et le respect.Il y a plein, plein,  vraiment plein de clichés que l'on ne veut pas voir. Je peux me tromper, mais je peux aussi avoir raison. En tous les cas, les cités du XX° siècle, j'ai une certaine expérience que je revendique.
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L
Mouais.. Mais bon, dire que dans les cités les gens n'obéissent qu'aux grosses cylindrées, c'est un peu "réducteur", non?
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S
Le cliché  :  Un terme que l'on utilise pour mettre en garde. (pour me mettre en garde) C'est principalement le terme employé pour désigné une photo. En journalisme, comme en publicité, On utilise précisément des clichés pour dire l' e s s e n t i e l   en quelques pixels. Après, que de mauvais esprits disent que l'on manipule avec, cela peut être vrai, mais j'y vois le bon coté moi. Le résumé d'un fait, d'une situation.Gamin, mais ça, cela va avec facho de droite que je suis, j'ai serré la main des flics du quartier, lorsque l'on avait bien discuté de tout et de rien. Aujourd'hui encore, j'ai du respect pour le travail de l'autorité, et je le transmet à mes galopiots, même si c'est difficile.
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L
ça fleure bon le cliché, ça non???;)))
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S
Parce que dans le shéma de délinquance juvénile classique, La cylindré de ton véhicule impose le respect, même si tu es flic. C'est un code chez eux. Arrive en quartier avec une Alfa brera bien gonflée, autocollants police à la clé !, Là !, tu peux commencer à serrer des mains et à parler... tu es leur égal à leur yeux. Tu inspire le dialogue. Les anecdotes croustillantes.  Je rêve...C'est con non ?(puisqu'il s'agit bien de la petite délinquance des banlieues, qui innonde les débats sécuritaires)
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