Libéralisation du travail dominical : ça se précise...
Interrogé hier sur BFM, Luc Chatel, le secrétaire d'Etat à la Consommation, a confirmé que les négociations étaient déjà ouvertes au sujet d'une libéralisation du travail le dimanche. Avec pour objectif de légiférer dès le début de l'année prochaine.
Luc Chatel souligne le soi-disant "paradoxe français" en ces termes : "Dans certaines grandes agglomérations, des commerçants ont la volonté d'ouvrir leurs magasins" le dimanche mais il y a "un blocage administratif qui fait qu'on ne peut pas", précisant que "le but du gouvernement est de libérer tout cela".
On a déjà souligné ici les nombreux arguments qui militent pour un refus de légaliser le travail le dimanche.
Ce qui est choquant, dans les propos du secrétaire d'Etat, c'est l'absence totale d'argumentation crédible à l'appui de son discours. Les commerçants le veulent, l'administration refuse, donc on va réformer. Circulez, y'a rien à voir. Avec en filigrane, dans la bouche de Chatel, le dédain pour le traditionnel "carcan" de notre modèle social, qui encore une fois, empêche le "progrès libéral" de s'accomplir.
Luc Chatel explique malgré tout que le but est de "libérer de la croissance". On imagine cette pauvre croissance, enfermée dans une pièce de quatre mètres sur deux, d'où elle ne pourra sortir qu'en incitant encore d'avantage les consommateurs à se ruer sur les étalages, le seul jour de la semaine où les familles et les citoyens sont épargnées par le grand cirque des magasins. Quel chagrin.
Là encore, on ne pense qu'à l'économique, en négligeant le social. Là encore, ou oublie la famille, cette fameuse cellule de base de la société déjà bien mise à mal, et qui à mon sens a tout à perdre avec ce projet.
Mais ce n'est pas grave. Si la croissance se "libère", enfin, l'homme sera heureux! Encore une belle rupture en perspective...
A lire également sur ce thème, le point de vue de Seb de CaRéagit.
Luc Chatel souligne le soi-disant "paradoxe français" en ces termes : "Dans certaines grandes agglomérations, des commerçants ont la volonté d'ouvrir leurs magasins" le dimanche mais il y a "un blocage administratif qui fait qu'on ne peut pas", précisant que "le but du gouvernement est de libérer tout cela".
On a déjà souligné ici les nombreux arguments qui militent pour un refus de légaliser le travail le dimanche.
Ce qui est choquant, dans les propos du secrétaire d'Etat, c'est l'absence totale d'argumentation crédible à l'appui de son discours. Les commerçants le veulent, l'administration refuse, donc on va réformer. Circulez, y'a rien à voir. Avec en filigrane, dans la bouche de Chatel, le dédain pour le traditionnel "carcan" de notre modèle social, qui encore une fois, empêche le "progrès libéral" de s'accomplir.
Luc Chatel explique malgré tout que le but est de "libérer de la croissance". On imagine cette pauvre croissance, enfermée dans une pièce de quatre mètres sur deux, d'où elle ne pourra sortir qu'en incitant encore d'avantage les consommateurs à se ruer sur les étalages, le seul jour de la semaine où les familles et les citoyens sont épargnées par le grand cirque des magasins. Quel chagrin.
Là encore, on ne pense qu'à l'économique, en négligeant le social. Là encore, ou oublie la famille, cette fameuse cellule de base de la société déjà bien mise à mal, et qui à mon sens a tout à perdre avec ce projet.
Mais ce n'est pas grave. Si la croissance se "libère", enfin, l'homme sera heureux! Encore une belle rupture en perspective...
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