N'a pas voté!
Aucun snobisme là-dedans : ma procuration n'a pas fonctionné. Je suis en (relative) colère, car on n'arrête pas de nous bassiner avec la participation, avec l'abstention, avec le devoir civique, et que derrière, les procédures ne suivent pas toujours. La preuve.
Après avoir pour la première fois de ma courte vie zappé le premier tour des municipales, j'ai voulu faire l'effort pour le second, alors même que :
- Je n'habite pas dans la commune où je suis inscrit (avec les déménagements, la flexibilité, difficile pour les jeunes qui démarrent dans la vie de savoir si ça vaut le coup de changer de liste électorale, comme d'agence bancaire ou de médecin traitant, d'ailleurs...), et je ne connais donc pas les compétiteurs. Je ne paie pas non plus d'impôt là bas. Difficile de se sentir concerné...
- Cette belle commune d'Indre-et-Loire compte 10 000 habitants seulement, le débat n'est donc que très peu politisé. Difficile de trouver un enjeu plus important que la construction d'une piscine municipale, la qualité de l'éclairage public et celle des décorations de Noël.
Je comptais malgré tout récompenser le maire sortant (UMP, faut-il préciser) pour le beau discours qu'il avait concocté pour le mariage de ma soeur, en septembre. Comme quoi, quand on est élu, il faut veiller au moindre détail pour être aimé de ses administrés... Surtout quand ceux-ci rentrent dans la commune une fois tous les deux mois!
Il était en ballotage défavorable dimanche dernier, je m'étais donc précipité dès lundi sur un poste de police pour valider ma procuration et le soutenir, le bougre. Et tout à l'heure, catastrophe, mon mandant m'appelle : la procuration était bien arrivée chez lui, mais pas à la mairie. Je ne pourrai donc pas donner mon avis sur la piscine municipale, ni sur l'éclairage public. Quel chagrin, quel triste monde...
P.S : si quelqu'un s'y connaît en droit électoral, est-ce un motif d'annulation de l'élection?
Après avoir pour la première fois de ma courte vie zappé le premier tour des municipales, j'ai voulu faire l'effort pour le second, alors même que :
- Je n'habite pas dans la commune où je suis inscrit (avec les déménagements, la flexibilité, difficile pour les jeunes qui démarrent dans la vie de savoir si ça vaut le coup de changer de liste électorale, comme d'agence bancaire ou de médecin traitant, d'ailleurs...), et je ne connais donc pas les compétiteurs. Je ne paie pas non plus d'impôt là bas. Difficile de se sentir concerné...
- Cette belle commune d'Indre-et-Loire compte 10 000 habitants seulement, le débat n'est donc que très peu politisé. Difficile de trouver un enjeu plus important que la construction d'une piscine municipale, la qualité de l'éclairage public et celle des décorations de Noël.
Je comptais malgré tout récompenser le maire sortant (UMP, faut-il préciser) pour le beau discours qu'il avait concocté pour le mariage de ma soeur, en septembre. Comme quoi, quand on est élu, il faut veiller au moindre détail pour être aimé de ses administrés... Surtout quand ceux-ci rentrent dans la commune une fois tous les deux mois!
Il était en ballotage défavorable dimanche dernier, je m'étais donc précipité dès lundi sur un poste de police pour valider ma procuration et le soutenir, le bougre. Et tout à l'heure, catastrophe, mon mandant m'appelle : la procuration était bien arrivée chez lui, mais pas à la mairie. Je ne pourrai donc pas donner mon avis sur la piscine municipale, ni sur l'éclairage public. Quel chagrin, quel triste monde...
P.S : si quelqu'un s'y connaît en droit électoral, est-ce un motif d'annulation de l'élection?