Nicolas Princen, le nouveau fantasme
Il y a de quoi être effaré après l'annonce par l'Elysée, largement repris par les blogs, eux-mêmes repris par les médias traditionnels, de la nomination d'un "conseiller-web" appelé Nicolas Princen.
Sa mission? "Il devra être une sorte de veille sur Internet, en surveillant tout ce qui fait buzz au sujet du président de la République. Outre la presse et les médias traditionnels, Nicolas Princen devra également surveiller les sites moins connus, les blogs... Bref, tout ce qui circule sur le Net", selon l'Elysée, cité par lepost.fr.
Evidemment, tout ce que la "blogosphère" trouve de gens de gauche a réagi en choeur afin de souhaiter bienvenue de la manière la plus ironique qui soit à Nicolas Princen. Même certains, à droite... Il y a de l'humour, dans tout cela. J'ai beaucoup ri en lisant certains articles, au ton volontiers décalé, beaucoup moins en en découvrant d'autres, où cette information est brandie comme un repoussoir. Comme une façon de se défouler. "Surveiller afin de punir", ose même peuples.net. Brrrr, à le lire, le Tibet n'est pas loin!
Je ne comprends toujours pas cette propension qu'ont certains à voir le mal partout, à l'imaginer même, à s'indigner constamment. De manière préventive, en plus! Et à faire tourner le même message en boucle, au cas où on ne l'aurait pas lu. Propagande? Ou manière d'exister... A se créer un ennemi commun, qui veut vous faire du mal, on se valorise!
Personne ne trouve anormal que les ministères, les mairies, les conseils généraux, les commissariats de police, bref, tout ce qu'on peut trouver comme institution, fassent des revues de presse. Découpent des articles où on parle d'eux. Constituent des dossiers, rangés dans des classeurs. Et ripostent, le cas échéant! C'est d'ailleurs ce qu'explique l'Elysée : "Vu l'influence grandissante d'Internet, il est tout à fait normal que la présidence de la République regarde ce qui se passe sur ce média, au même titre que la presse écrite ou la radio."
A priori, cela semble même évident que l'Elysée regarde un peu ce qui se passe sur internet. Il aurait tort de s'en priver. On se demande juste à quoi servait de faire "fuiter" ainsi l'information.
Mais pardi, pour faire du buzz! Et ça a marché... D'après page2007.com, ce genre de méthode n'est pas nouvelle puisque déjà utilisée par les principaux candidats à la dernière présidentielle...
Au final, pour rassurer nos amis qui croient à l'avènement d'une veille liberticide, il faut dire ceci : tant que vous en restez à l'appréciation, y compris négative, de la politique menée par l'Etat, vous êtes tranquilles. Personne ne vous dira rien. Vous ne risquez rien. Lisez en revanche la loi de 1881 sur la presse : vos olbigations en matière de droit de réponse et de diffamation y figurent noir sur blanc.
Sa mission? "Il devra être une sorte de veille sur Internet, en surveillant tout ce qui fait buzz au sujet du président de la République. Outre la presse et les médias traditionnels, Nicolas Princen devra également surveiller les sites moins connus, les blogs... Bref, tout ce qui circule sur le Net", selon l'Elysée, cité par lepost.fr.
Evidemment, tout ce que la "blogosphère" trouve de gens de gauche a réagi en choeur afin de souhaiter bienvenue de la manière la plus ironique qui soit à Nicolas Princen. Même certains, à droite... Il y a de l'humour, dans tout cela. J'ai beaucoup ri en lisant certains articles, au ton volontiers décalé, beaucoup moins en en découvrant d'autres, où cette information est brandie comme un repoussoir. Comme une façon de se défouler. "Surveiller afin de punir", ose même peuples.net. Brrrr, à le lire, le Tibet n'est pas loin!
Je ne comprends toujours pas cette propension qu'ont certains à voir le mal partout, à l'imaginer même, à s'indigner constamment. De manière préventive, en plus! Et à faire tourner le même message en boucle, au cas où on ne l'aurait pas lu. Propagande? Ou manière d'exister... A se créer un ennemi commun, qui veut vous faire du mal, on se valorise!
Personne ne trouve anormal que les ministères, les mairies, les conseils généraux, les commissariats de police, bref, tout ce qu'on peut trouver comme institution, fassent des revues de presse. Découpent des articles où on parle d'eux. Constituent des dossiers, rangés dans des classeurs. Et ripostent, le cas échéant! C'est d'ailleurs ce qu'explique l'Elysée : "Vu l'influence grandissante d'Internet, il est tout à fait normal que la présidence de la République regarde ce qui se passe sur ce média, au même titre que la presse écrite ou la radio."
A priori, cela semble même évident que l'Elysée regarde un peu ce qui se passe sur internet. Il aurait tort de s'en priver. On se demande juste à quoi servait de faire "fuiter" ainsi l'information.
Mais pardi, pour faire du buzz! Et ça a marché... D'après page2007.com, ce genre de méthode n'est pas nouvelle puisque déjà utilisée par les principaux candidats à la dernière présidentielle...
Au final, pour rassurer nos amis qui croient à l'avènement d'une veille liberticide, il faut dire ceci : tant que vous en restez à l'appréciation, y compris négative, de la politique menée par l'Etat, vous êtes tranquilles. Personne ne vous dira rien. Vous ne risquez rien. Lisez en revanche la loi de 1881 sur la presse : vos olbigations en matière de droit de réponse et de diffamation y figurent noir sur blanc.