Moi aussi il est "évident" que je suis suivi et sur écoute
Les évidences de Madame Royal relèvent de plus en plus de la psychiatrie. On n'est plus dans le lynchage, mais dans l'autodestruction, le sadomasochisme, une forme de sacrifice kamikaze.
La Jeanne d'Arc du PS persiste et signe au sujet du cambriolage de son appartement, et en rajoute une couche : sur RTL, elle a affirmée qu'elle était "sans doute suivie ou écoutée". Sous-entendu, par une officine travaillant pour le compte du mafioso Sarkozy. Ségolène flaire là une "affaire politique". Elle parle de "violence" et de "vulgarité" de la part de l'UMP. Mais qui est violent, celui qui s'indigne ou celui qui raconte n'importe quoi pour être au sommet de l'affiche?
On atteint un sommet de bêtise et de candeur atterrant. Pourquoi pense-t-elle cela? Parce que la veille de ce cambriolage, elle aurait critiqué le "clan Sarkozy". Et de façon très poussée : elle l'avait accusé d'enrichir ses amis milliardaires, vous rendez-vous compte! Donc c'est forcément lui. Mis en fureur par cette adversaire redoutable, qui lui cause maints tourments, Sarkozy aurait donné l'ordre à des exécutants de basses oeuvres d'aller cambrioler l'appartement de Madame Royal. Bien sûr, pas besoin de preuve pour l'affirmer, à quoi bon se fouler, quand on peut accuser aussi facilement? D'ailleurs, c'est bien connu, la plupart des opposants à Sarkozy, Besancenot, Delanoë, Bayrou, Le Pen, Villiers, Dupont-Aignan, MAM, Villepin et même Chirac ont récemment été cambriolés, eux-aussi victimes de la nouvelle police politique.
Deuxième étape du raisonnement, si on l'a cambriolée entre 20h30 et 22h30, c'est qu'on connaissait les allées et venues de chacun. D'où le soupçon selon laquelle sa famille serait suivie ou sur écoute. Belle déduction. Tout le monde sait qu'un truand prépare son coup, pas besoin d'être policier pour cela, il suffit de surveiller l'appartement pendant une petite semaine... Quant aux apparitions publiques de Ségolène Royal, pas besoin de la mettre sur écoute pour en être informé.
Ce qui est incroyable, c'est que Ségolène ne doute même pas un seul instant de sa thèse : "Alors en effet, soit je suis écoutée, soit je suis suivie depuis mon lieu de travail jusqu'à mon domicile, c'est une évidence", assure-t-elle benoîtement. Mais moi aussi, Madame Royal, je suis suivi et écouté. C'est une évidence. D'ailleurs, parfois, quand je marche dans la rue, j'entends des pas derrière moi... C'est pas une évidence, ça?
Une évidence. Une é-vi-dence. Heureusement que dans un système libéral, on ne se borne pas à des"évidences" pour juger de la culpabilité de tel ou tel. Et madame Royal ose surenchérir, en se plaignant que "dans n'importe quelle autre démocratie, le pouvoir se serait ému". Mais ému de quoi? Il aurait fallu que l'Elysée fasse un communiqué? Pour un vol d'ordinateur portable?
Que ce cambriolage soit troublant, c'est une chose qu'on peut dire ou entendre, tant les circonstances semblent en effet étrange. Mais accuser ainsi le pouvoir en place est une faute grave. Alors de deux choses l'une : soit Ségolène Royal a des preuves, et elle les lance publiquement, soit elle ne se base sur rien d'autre qu'un ressenti et dans ce cas, eh bien tout simplement, elle se tait.
On comprend fort bien que Ségolène Royal ait besoin de se relancer, d'apparaître, tant elle ne peut plus compter sur ses idées ou un quelconque talentpour y parvenir. Mais il y a des limites à ce qu'on peut accepter. Il est trop facile de multiplier les erreurs, et de se présenter ensuite en victime des gros bras de l'UMP. Qui donne le bâton pour se faire battre ne peut se plaindre des bleus, dit l'adage.
La question posée ici il y a quelques jours reste donc d'actualité : On se demande comment cette femme parvient à regrouper autour d'elle autant de ferveur et de communion. Autant de supporters esbaudis et ébahis. Autant de militants qui croient sincèrement en elle. Qui placent en elle tous leurs espoirs. Comment cela se peut-il?
La Jeanne d'Arc du PS persiste et signe au sujet du cambriolage de son appartement, et en rajoute une couche : sur RTL, elle a affirmée qu'elle était "sans doute suivie ou écoutée". Sous-entendu, par une officine travaillant pour le compte du mafioso Sarkozy. Ségolène flaire là une "affaire politique". Elle parle de "violence" et de "vulgarité" de la part de l'UMP. Mais qui est violent, celui qui s'indigne ou celui qui raconte n'importe quoi pour être au sommet de l'affiche?
On atteint un sommet de bêtise et de candeur atterrant. Pourquoi pense-t-elle cela? Parce que la veille de ce cambriolage, elle aurait critiqué le "clan Sarkozy". Et de façon très poussée : elle l'avait accusé d'enrichir ses amis milliardaires, vous rendez-vous compte! Donc c'est forcément lui. Mis en fureur par cette adversaire redoutable, qui lui cause maints tourments, Sarkozy aurait donné l'ordre à des exécutants de basses oeuvres d'aller cambrioler l'appartement de Madame Royal. Bien sûr, pas besoin de preuve pour l'affirmer, à quoi bon se fouler, quand on peut accuser aussi facilement? D'ailleurs, c'est bien connu, la plupart des opposants à Sarkozy, Besancenot, Delanoë, Bayrou, Le Pen, Villiers, Dupont-Aignan, MAM, Villepin et même Chirac ont récemment été cambriolés, eux-aussi victimes de la nouvelle police politique.
Deuxième étape du raisonnement, si on l'a cambriolée entre 20h30 et 22h30, c'est qu'on connaissait les allées et venues de chacun. D'où le soupçon selon laquelle sa famille serait suivie ou sur écoute. Belle déduction. Tout le monde sait qu'un truand prépare son coup, pas besoin d'être policier pour cela, il suffit de surveiller l'appartement pendant une petite semaine... Quant aux apparitions publiques de Ségolène Royal, pas besoin de la mettre sur écoute pour en être informé.
Ce qui est incroyable, c'est que Ségolène ne doute même pas un seul instant de sa thèse : "Alors en effet, soit je suis écoutée, soit je suis suivie depuis mon lieu de travail jusqu'à mon domicile, c'est une évidence", assure-t-elle benoîtement. Mais moi aussi, Madame Royal, je suis suivi et écouté. C'est une évidence. D'ailleurs, parfois, quand je marche dans la rue, j'entends des pas derrière moi... C'est pas une évidence, ça?
Une évidence. Une é-vi-dence. Heureusement que dans un système libéral, on ne se borne pas à des"évidences" pour juger de la culpabilité de tel ou tel. Et madame Royal ose surenchérir, en se plaignant que "dans n'importe quelle autre démocratie, le pouvoir se serait ému". Mais ému de quoi? Il aurait fallu que l'Elysée fasse un communiqué? Pour un vol d'ordinateur portable?
Que ce cambriolage soit troublant, c'est une chose qu'on peut dire ou entendre, tant les circonstances semblent en effet étrange. Mais accuser ainsi le pouvoir en place est une faute grave. Alors de deux choses l'une : soit Ségolène Royal a des preuves, et elle les lance publiquement, soit elle ne se base sur rien d'autre qu'un ressenti et dans ce cas, eh bien tout simplement, elle se tait.
On comprend fort bien que Ségolène Royal ait besoin de se relancer, d'apparaître, tant elle ne peut plus compter sur ses idées ou un quelconque talentpour y parvenir. Mais il y a des limites à ce qu'on peut accepter. Il est trop facile de multiplier les erreurs, et de se présenter ensuite en victime des gros bras de l'UMP. Qui donne le bâton pour se faire battre ne peut se plaindre des bleus, dit l'adage.
La question posée ici il y a quelques jours reste donc d'actualité : On se demande comment cette femme parvient à regrouper autour d'elle autant de ferveur et de communion. Autant de supporters esbaudis et ébahis. Autant de militants qui croient sincèrement en elle. Qui placent en elle tous leurs espoirs. Comment cela se peut-il?