Agoravox se permet de diffuser des articles intégralement et sans autorisation
Si seulement j'avais lu plus tôt l'article de Rubin Sfadj consacré aux droits d'auteur du blogueur, j'aurais pu agir autrement que par le moyen que j'utilise ici et maintenant : le coup de gueule. Je me serais créé une Licence Creative Commons, et le problème serait règlé!
Coup de gueule que je tiens à formuler séance tenante contre ce sites web, collectifs ou non, qui pensent qu'un article peut être reproduit intégralement, diffusé, publié, sans souci, que tout appartient à chacun et que la propriété intellectuelle n'existe pas. Qui au fond, se font de la pub, se créent du contenu à bon compte, sur le dos de ceux qui bossent et écrivent pour leur propre pomme.
J'en veux pour preuve l'attitude d'AgoraVox, le "média citoyen", qui s'est permis de publier plusieurs de mes articles et de créer un compte d'auteur "le chafouin", sans même que je donne mon accord. Vendredi, en son temps, avait également publié un billet sans prévenir, mais s'en était excusé : on peut comprendre que les débuts aient été compliqués et les rapports avec les blogueurs difficiles à caler au départ.
La semaine passée, le site participatif contre-feux m'avait sollicité pour publier un article que la rédaction avait apprécié, sur la délinquance des mineurs. J'ai accepté, pas de problème, le sujet a été publié intégralement dans la rubrique "billet" avec un lien renvoyant vers ce blog. Contre-feux est sympathique, et a surtout eu l'élégance de me proposer cette collaboration.
Sur Agoravox, visiblement, on l'impose. Je me souviens vaguement avoir créé un profil chez eux lorsque j'avais débuté ce blog, il y a maintenant quasiment deux ans, et que je cherchais à accroître sa visibilité. Mais je n'étais pas allé plus loin. Je m'étais créé le login et le mot de passe, et c'est tout.
Quelle ne fut donc pas ma surprise, hier en farfouillant dans mes stats quotidiennes, de voir que des dizaines de visites provenaient de ce site. Et en m'y rendant par curiosité, j'ai constaté que :
- un article sur la polémique au sujet de l'attitude des gendarmes dans le Gers était en une du site.
- que mon compte avait été validé sans mon accord, qu'il avait été enrichi du "à propos" que j'ai rédigé pour ce blog.
- qu'un deuxième article sur Libé et "l'ultra-gauche" avait également été publié.
Et celui-ci, le sera-t-il? J'ai envoyé un mail à la rédaction du site, hier, pour exiger des explications sur ces méthodes au mieux contestables, au pire scandaleuses. Pas de réponse pour l'instant...
Certes, il me fait de la publicité puisqu'il renvoie tout de même ici, mais sur le principe, chacun doit être en mesure de décider ce qu'il fait de ses textes, de ses photos. Il n'est pas aberrant qu'on puisse choisir qui peut ou non reproduire notre prose, aussi médiocre soit-elle!
D'autant que l'article étant publié in extenso sur une plate-forme qui a un public particulier (et en l'occurrence, des commentateurs pas très fins, d'après ce que j'en ai lu), cela n'amène aucune plus-value en terme de discussion. Cela apporte des visites, mais je me bats de moins en moins pour augmenter leur nombre : les chiffres pour les chiffres, ce n'est pas cela qui crée un débat intéressant.
Au fond, ne s'agit-il pas ici d'une forme de pillage, comme cela se fait dans la presse entre les médias gratuits et les médias payants?
Sur ce même sujet, lire aussi Toreador.
Coup de gueule que je tiens à formuler séance tenante contre ce sites web, collectifs ou non, qui pensent qu'un article peut être reproduit intégralement, diffusé, publié, sans souci, que tout appartient à chacun et que la propriété intellectuelle n'existe pas. Qui au fond, se font de la pub, se créent du contenu à bon compte, sur le dos de ceux qui bossent et écrivent pour leur propre pomme.
J'en veux pour preuve l'attitude d'AgoraVox, le "média citoyen", qui s'est permis de publier plusieurs de mes articles et de créer un compte d'auteur "le chafouin", sans même que je donne mon accord. Vendredi, en son temps, avait également publié un billet sans prévenir, mais s'en était excusé : on peut comprendre que les débuts aient été compliqués et les rapports avec les blogueurs difficiles à caler au départ.
La semaine passée, le site participatif contre-feux m'avait sollicité pour publier un article que la rédaction avait apprécié, sur la délinquance des mineurs. J'ai accepté, pas de problème, le sujet a été publié intégralement dans la rubrique "billet" avec un lien renvoyant vers ce blog. Contre-feux est sympathique, et a surtout eu l'élégance de me proposer cette collaboration.
Sur Agoravox, visiblement, on l'impose. Je me souviens vaguement avoir créé un profil chez eux lorsque j'avais débuté ce blog, il y a maintenant quasiment deux ans, et que je cherchais à accroître sa visibilité. Mais je n'étais pas allé plus loin. Je m'étais créé le login et le mot de passe, et c'est tout.
Quelle ne fut donc pas ma surprise, hier en farfouillant dans mes stats quotidiennes, de voir que des dizaines de visites provenaient de ce site. Et en m'y rendant par curiosité, j'ai constaté que :
- un article sur la polémique au sujet de l'attitude des gendarmes dans le Gers était en une du site.
- que mon compte avait été validé sans mon accord, qu'il avait été enrichi du "à propos" que j'ai rédigé pour ce blog.
- qu'un deuxième article sur Libé et "l'ultra-gauche" avait également été publié.
Et celui-ci, le sera-t-il? J'ai envoyé un mail à la rédaction du site, hier, pour exiger des explications sur ces méthodes au mieux contestables, au pire scandaleuses. Pas de réponse pour l'instant...
Certes, il me fait de la publicité puisqu'il renvoie tout de même ici, mais sur le principe, chacun doit être en mesure de décider ce qu'il fait de ses textes, de ses photos. Il n'est pas aberrant qu'on puisse choisir qui peut ou non reproduire notre prose, aussi médiocre soit-elle!
D'autant que l'article étant publié in extenso sur une plate-forme qui a un public particulier (et en l'occurrence, des commentateurs pas très fins, d'après ce que j'en ai lu), cela n'amène aucune plus-value en terme de discussion. Cela apporte des visites, mais je me bats de moins en moins pour augmenter leur nombre : les chiffres pour les chiffres, ce n'est pas cela qui crée un débat intéressant.
Au fond, ne s'agit-il pas ici d'une forme de pillage, comme cela se fait dans la presse entre les médias gratuits et les médias payants?
Sur ce même sujet, lire aussi Toreador.